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Le mot « apartheid » signifie « séparément », en afrikaans, qui est la langue parlée par les Afrikaners, les colons blancs d'origine néerlandaise installés en Afrique du Sud. Entre 1948 et 1991, ce pays a connu un régime raciste, ségrégationniste, où les Noirs, qui étaient pourtant majoritaires, devaient vivre à l'écart des Blancs. Les Noirs n'avaient aucun droit, et exerçaient les professions les moins valorisantes. Ils se déplaçaient dans des bus à part, fréquentaient des écoles à part, vivaient dans des bidonvilles, des ghettos... Ce système, qui fut critiqué dans le monde entier, portait le nom d'apartheid. Aujourd'hui, Noirs et Blancs ont les mêmes droits. Et chacun essaye d'effacer le souvenir de l'apartheid.
Nelson Mandela, aujourd'hui âgé de 92 ans, est devenu le héros de la lutte anti-apartheid.
Un peu d'histoire.........
Le 2 février 1990, le président sud-africain Frederik de Klerk légalise le mouvement anti-apartheid, interdit depuis 1960 , et libère son chef emblématique Nelson Mandela. C'est ainsi qu'on met fin à quarante ans d'apartheid, et on donne le droit de vote à tous les citoyens d'Afrique du Sud. En 1993, Frederik de Klerk et Nelson Mandela recevront le prix Nobel de la Paix.
Le 11 février 1990, Nelson Mandela est donc libéré de la prison.
Quatre ans plus tard, le 27 avril 1994, Mandela est élu président. Il choisit comme vice-présidents deux hommes : un Blanc Frederik de Klerk, l'ancien président et un Noir, Thabo Mbeki, un de ces fidèles amis de combat qui lui succédera à la présidence jusqu'en 2008. Un choix qui donne le ton de la nouvelle politique mise en place par Nelson Mandela : celui de ne pas faire payer aux Blancs ce que les Noirs ont subi pendant cinquante ans en Afrique du Sud. Le choix de la paix et de réconciliation.
Une politique qui pourrait s'apparenter à cette phrase clé de la charte de la liberté de 1995 : « l'Afrique du Sud appartient à tous ceux qui y vivent, Blancs et Noirs. »
À partir de 1996, la commission « Vérité et Réconciliation » est mise ne place en Afrique du Sud, devant laquelle les auteurs de crimes, de violences et de tortures contre les Noirs étaient invités à témoigner, contre leur amnistie ou pardon.
Aujourd'hui, cette commission est critiquée, certains pensent qu'elle n'a pas permis à la population blanche d'admettre que sa situation, encore aujourd'hui privilégiée, fut obtenue aux dépens des Noirs, qui étaient pourtant majoritaire dans ce pays.
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